Sugir Selliah

Biographie

Sugir Selliah, titulaire d’une maîtrise en sciences biologiques de l’Université de Montréal, possède un parcours académique et professionnel non linéaire, avec une expérience internationale. Avant sa thèse, elle a acquis au fil des ans une grande expérience en matière de recherche interdisciplinaire et collaborative, notamment en Europe. De retour à Montréal, elle a entrepris un doctorat en études urbaines à l’INRS et en sciences biologiques à l’Université de Montréal. Son travail se concentre sur la biodiversité urbaine, un thème qui traverse toutes les facettes de sa vie académique, professionnelle et personnelle. Parallèlement à son doctorat, Sugir Selliah est activement engagée dans des projets communautaires. Elle est coordonnatrice et membre du conseil d’administration des Amis du Champ des Possibles, dans le quartier Mile-End, et responsable du jardin communautaire multiculturel Le Goupillier dans le quartier St-Michel.

Description du projet

Son projet doctoral porte sur les contributions botaniques, matérielles et immatérielles, de la diversité culturelle en milieu urbain. Dans le cadre de ce projet, elle s’’intéresse à la diversité des pratiques agricoles et de verdissement des groupes ethnoculturels dans les jardins communautaires, particulièrement des minorités racisées, et aux enjeux liés à la circulation de ces pratiques dans l’arrondissement de Villeray-St-Michel-Parc Extension (Montréal). Reliant l’ethnobotanique urbaine et les études urbaines, elle souhaite co-créer des savoirs bioculturels représentatifs pour et avec ces groupes, développer un cadre théorique pour la « recherche ethnobotanique urbaine critique » ainsi qu’aborder les lacunes théoriques et méthodologiques dans les sous-disciplines mentionnées ci-dessus. Son projet de recherche se situe dans un cadre interdisciplinaire et adopte une approche critique en intégrant les dimensions spatiotemporelles et relationnelles, y compris les lieux stigmatisés et les individus marginalisés, ainsi que de leurs interactions avec le monde végétal. Il met également de l’avant l’importance de considérer les inégalités liées aux systèmes de connaissance au sein des rouages de la politique municipale.